mercredi 21 novembre 2018
Triptyque accompli!
Et voilà, les 3 panneaux sont enfin terminés, chacun de 120 x 40 cm sur châssis et toile de coton, après maintes petites finitions qui ont pris encore 3 jours, après chaque soir où je me disais, les bras et les yeux fatigués : "ça y est !"
Mais non, encore une fleur par ci, une feuille par là, puis quelques taches de mauve pour équilibrer ce vert si prégnant, puis affirmer des chemins suggérés par ces petites colonies de fleurs de même famille qui s'entrecroisent...
Sur les différents niveaux de couleurs, de formes, de tailles, se joue pour moi comme une musique, avec les basses et dominantes dans les formes larges, épanouies, structurantes, les teintes soutenues, puis les mélodies des médiums, jouées par les formes moyennes, ondulantes, avec leurs répétitions, leurs montées et leurs descentes, leurs couleurs plus ou moins accentuées, les contrechants légèrement en retrait, avec leurs lignes montantes, verticales, les pizzicatos plus aigus dans tous les petits points ponctués ici et là... N'esquisser que des accords qui en préfigurent un autre, rester toujours dans le mouvement, inventer un rythme soutenu mais léger, évoquer une harmonie qui reste fragile, jamais définitive, laisser deviner le fil de l'inachevé ...
dimanche 7 octobre 2018
Juste une phrase...
... en hommage à Charles Aznavour et en le citant,
car non seulement a-t-il magnifiquement interprété des chansons magnifiques (la Bohême, dans mon top ten des meilleures chansons françaises), mais il en a écrit et co-écrit de superbes, et écrit surtout un texte sur le geste de créer, tellement juste et fort !
J'en extrais cette phrase, belle et juste et poétique, qui me parle tant qu'elle semble presque me décrire, et dans l'ensemble de ma vie, bien qu'aujourd'hui, je fais mon possible pour la réserver à la création artistique :
"...s'investir dans son oeuvre à coeur et corps veux-tu "
Oui, dans le travail de création, voilà où co-existent en flux et reflux élans et aboutissements, voilà où il est possible d'expérimenter la passion, se donner entièrement, sans frein et sans dommage, et goûter parfois le parfum volatile mais grisant de l'absolu...
car non seulement a-t-il magnifiquement interprété des chansons magnifiques (la Bohême, dans mon top ten des meilleures chansons françaises), mais il en a écrit et co-écrit de superbes, et écrit surtout un texte sur le geste de créer, tellement juste et fort !
J'en extrais cette phrase, belle et juste et poétique, qui me parle tant qu'elle semble presque me décrire, et dans l'ensemble de ma vie, bien qu'aujourd'hui, je fais mon possible pour la réserver à la création artistique :
"...s'investir dans son oeuvre à coeur et corps veux-tu "
Oui, dans le travail de création, voilà où co-existent en flux et reflux élans et aboutissements, voilà où il est possible d'expérimenter la passion, se donner entièrement, sans frein et sans dommage, et goûter parfois le parfum volatile mais grisant de l'absolu...
samedi 6 octobre 2018
Les Portes Ouvertes!
!!!! Voici déjà en vue le week-end des portes ouvertes d'ateliers de nos magnifiques villes de Colombes, Bois-Colombes et Asnières, bref le Neuf-Deux du nord-ouest, alors que je n'ai même pas encore imprimé que nous étions en automne. Mon esprit traine encore dans les images et souvenirs de cet été, et rechigne à voir les feuilles jaunir sur les arbres... Grand chambardement en vue, il me faut reconfigurer l'atelier en mode galerie; soit débarrasser les murs, repousser les meubles, faire un grand ménage (et dieu sait si les ateliers n'aiment pas ça!) accrocher les toiles, les cadres .. Aux yeux des habitués cela ressemble à un coup de baguette magique, mais en réalité cela représente un véritable petit déménagement, et c'est très sportif! 😅
Voici déjà le visuel de l'organisation de l'évènement :
la contraction du titre en Podada, c'est, comment dire ?, actuel (on aime tant de nos jours donner de nouveau noms aux choses), mais assez ésotérique pour moi. Ça me fait plutôt penser à... un salon du cheval ?ou une ville Russe ?
Bref, bientôt des photos de l'atelier dans son nouveau costume 😄
Voici déjà le visuel de l'organisation de l'évènement :

la contraction du titre en Podada, c'est, comment dire ?, actuel (on aime tant de nos jours donner de nouveau noms aux choses), mais assez ésotérique pour moi. Ça me fait plutôt penser à... un salon du cheval ?ou une ville Russe ?
Bref, bientôt des photos de l'atelier dans son nouveau costume 😄
vendredi 5 octobre 2018
Le travail au sol ...
jeudi 4 octobre 2018
Big Bloom papier
Enfin terminé! après des dizaines d'heures à travailler à quatre pattes, assise en tailleur ou même allongée sur le côté, baignée dans les couleurs, ce travail géant, sur papier géant, dont je ne sais même pas que faire une fois fini - où le ranger, pour commencer ? comment l'exposer, vu la fragilité du papier ? - mais dont l'ouvrage s'est imposé à moi, ce grand "tapis" de floraisons est achevé!
Cette expérience de travail au sol m'a enchanté l'esprit et surtout le corps, qui jusque là était astreint à se faire oublier et taire ses douleurs, assis sur une chaise, raide, silencieux, et souvent ankylosé.
Et voilà que pour les besoins de la cause, il peut se dérouler, changer de posture à l'unisson des coups de pinceau, se relever, se tourner, jouer des genoux, des hanches, des bras... une danse qui l'associe enfin au travail mental, quelle joie! cela me donne des idées pour mes futures productions, dont je parlerai plus tard...
Voici l'oeuvre entière,
Et suivent des shots de détails...
Cette expérience de travail au sol m'a enchanté l'esprit et surtout le corps, qui jusque là était astreint à se faire oublier et taire ses douleurs, assis sur une chaise, raide, silencieux, et souvent ankylosé.
Et voilà que pour les besoins de la cause, il peut se dérouler, changer de posture à l'unisson des coups de pinceau, se relever, se tourner, jouer des genoux, des hanches, des bras... une danse qui l'associe enfin au travail mental, quelle joie! cela me donne des idées pour mes futures productions, dont je parlerai plus tard...
Voici l'oeuvre entière,
Et suivent des shots de détails...
lundi 13 août 2018
les vacances d'été !
Le temps des vacances, c'est donc l'atelier fermé, laissé à lui-même, ou plutôt au bon soin des peintures et pinceaux, en dialogue avec les orchidées et les plantes vertes, tranquilles, sans agitation humaine pendant quelques semaines. On pourrait imaginer quelques danses, amourettes entre, par exemple, ce gros pinceau à balayer les fonds, se relevant un peu de son casier, pour observer cette jolie petite plume à encre de chine, ravissante dans sa finesse, exotique, qui lui cligne de l’œil, bien verticale dans son pot ancien en étain. Pourtant, attention! si mon pinceau un peu frustre ne pourra jamais que caresser, elle cache au bout de sa pointe quelques piques bien acérées ;-)
Un petit ex-voto à l'aquarelle fait pendant mon séjour Miami offert à une amie brésilienne, pleine de joie, de vie et de courage dans un chemin de vie difficile...
samedi 30 juin 2018
Retour sur le papier Japonais!
dimanche 20 mai 2018
Petit "Bloom" post-vernissage
Quelles oeuvres de l'Exposition en cours...
... dont, à ma grande joie, une grande partie est vendue !
mercredi 2 mai 2018
mardi 1 mai 2018
work on progress
mercredi 4 avril 2018
Article d'Anastassia Anglade
Caroline
K – à propos des "Big Bang Flowers"
Big
Bang Flowers, un univers
Une
voix, un regard, un geste.
Toujours
les trois ensemble accordés, Caroline K peint.
À
contre-courant, elle laisse entendre dans cette suave trinité –
musique, lumière, mouvement – que l'art pictural n'a pas succombé
de ses abstractions.
À
la manière d'un Kandinsky, la vibration des couleurs devient son.
Mais loin des formes pures, ses entrelacs chromatiques dévoilent des
compositions plutôt florales que géométriques.
Des
fleurs, donc – à profusion.
Pas
vraiment de celles que l'on cueille en un réseau dans la nature
infinie. Mais plutôt de celles qui se cisèlent en symphonies sur la
toile dans l'acuité du geste. Avec la précision de l'orfèvre,
Caroline K magnifie le dessin.
Big
Bang Flowers raconte précisément une explosion. Cette tension
perpétuelle entre ce qui chante, miroite et danse dans le monde.
Mais, hors du verbe – en-deçà, au-delà – quand la parole a
restitué le mot à la mélodie du pinceau. Et qu'il reste possible
d'en extraire un florilège de sensations. Plongée abrupte dans une
palette saturée et rythme effréné de lignes arabesques, ses
tableaux mêlent les plans entre couleurs et traits. Des flots
d'aplats dans la facture diaphane de l'aquarelle puis des lignes où
se ressaisissent les formes. Combustion colorée d'arrière-plan afin
de mieux projeter les motifs, son art pictural ne se soucie que d'une
émotion bien exprimée.
Question
de trame et de chaîne à la manière dont l'on tisse, Caroline K
redonne un vocabulaire à la peinture.
Dans
la pratique picturale de Caroline K, différents arts se croisent et
se nourrissent, se mêlent et finalement s'y retrouvent avec le plus
grand naturel. Rien d'étonnant à cela. Dès le plus jeune âge, la
future peintre se rêve d'abord pianiste. En guise d'adolescence, dix
années passées à étudier la musique semble fixer l'horizon d'une
carrière professionnelle. Mais, à la faveur d'événements
familiaux, elle s'oriente contre toute attente, à l'âge de choisir
une formation, vers les Beaux-Arts. Musique et peinture font
désormais partie intégrante de son parcours d'artiste. Ne reste
plus qu'à y ajouter l'expérience du déracinement.
Mais
pas dans n'importe quel pays. Aimé pour sa musique pop, pour son
flegme exquis, ses vallons embrumés, ce sera le Royaume-Uni. Trois
années plus tard et une naissance en plus, elle revient en France
avec sa fille. Les expositions se succèdent et les thèmes
s'enchaînent. « Papiers peints » avec son
influence graphique pop mêlant pavages de codes barres et cortège
d'animaux stylisés, « Petites filles modèles »
avec son écriture photographique de robes virevoltantes saisies sur
le vif et « Enchantement » avec son atmosphère
tristement lunaire irisée de motifs joyeusement colorés, autant
d'expositions et d'inspirations qui finissent par mener à Big Bang
Flowers.
Car
dans ce nouveau thème se retrouve tout ce qui fait l'univers du
peintre. Des couleurs fragiles mais éclatantes, des lignes fluides
mais précieuses, des effets de surimpression délicats mais
tranchés, des rencontres détonantes entre fonds et formes. Et
au-delà des détails, une syntaxe parfaitement maîtrisée qui
enchaîne et poursuit son élaboration plastique de découverte en
découverte.
Anastassia
Anglade
Flower Power, les BiGBanG Flowers sur toiles
Flower Power, Les BiGBanG Flowers sur papier
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